Les stages intensifs de 3 jours consécutifs
Méthode " No-Pressing" pour les instruments à vent
D'après les découvertes pédagogiques et philosophiques de Robert Pichaureau
Un antidouleur pour les instrumentistes à vent
Robert Pichaureau
Instruments à embouchure
Trompette
Trombone
Cor
trompe de chasse
Tuba
Instruments d'ordonnance...
Instruments à bec et anche
Saxophone
Clarinette
Flute
Hautbois
Basson
bombarde...
Robert Pichaureau est né à Chinon en 1918. Il fait ses études au Conservatoire de Tours dans la classe de Marcel PAPAIX, lui-même élève des Maîtres Eugène Foveau (élève de Merri Franquin) et Joseph Albus de Toulouse.
En 1936, il entre comme auditeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et travaille avec le maître Eugène Foveau. Il fait ensuite carrière au pupitre des bugles de la Musique de l’Air.
Parallèlement, il se consacre à la pédagogie, ce qui l’amène à s’intéresser aux nouvelles techniques apportées par les musiciens américains en 1945. Le sur-aigu est en effet une chose courante dans les arrangements jazz ou variété de ces orchestres.
Ce que beaucoup ne font que survoler, il l’étudie à fond, en l’appliquant avec ses élèves. Cela le mène, après des dizaines d’années de pratique, à devenir le docteur des instrumentistes en difficultés. Les musiciens qui font le métier savaient bien qu’ils pouvaient compter sur lui pour les remettre en place en cas de passage à vide.
Il a enseigné à l’école de musique des Lilas et dirigé l’école de musique de Brétigny-sur-Orge en région parisienne. Après sa retraite, dans les années 1990, il s’est installé à Gratens, au sud de Toulouse, où il va poursuivre son enseignement jusqu’à son décès en février 1999.
Un mot peut parfois porter au contre-sens, cela, Robert Pichaureau en était conscient, et il s’est toujours refusé à figer les résultats de ses recherches sous la forme d’une méthode. Il préférait l’échange vivant du cours où l’écoute avait autant d’importance que le discours. Il ne voulait surtout pas que sa méthode soit mal interprétée et mal utilisée.
"Des années de recherche solitaires m’ont conduit à analyser et à comprendre le travail inconscient de notre corps, lorsque nous faisons vibrer un instrument. Par la suite, des années d’enseignement m’ont permis de vérifier et d’appliquer les résultats de mes recherches. Il a fallu beaucoup de patience pour arriver à situer la cause de nos problèmes : les élèves qui viennent me voir se heurtent à des problèmes apparemment insolubles, sinon ils ne viendraient pas, et ils me demandent de les résoudre très vite. En fait, cela n’est pas si aisé ».
"J’écoutais ce que je jouais. Ce qui comptait pour moi - et pour mes professeurs - c’était ce qui sortait de l’instrument. Mon expérience m’a prouvé par la suite à quel point ceci est une erreur fondamentale. Ce qui me manquait était d’importance, c’est ce qu’aujourd’hui j’appelle la base : la racine du son ! Il a fallu que j’analyse les problèmes de la production du son pendant 10 ans, avant de parvenir à en découvrir le secret. J’avais été sur une mauvaise voie dès le début de mes études".
Il faut concentrer son esprit sur des choses beaucoup plus concrètes que sur le son lui-même.
En musique, on ne peut se contenter d’approximations, on ne peut gommer, corriger, compléter, ce qui est joué est joué. Afin d’atteindre une grande sûreté, on devra passer par un apprentissage très spécial : il est indispensable de bien se connaître.