Robert Pichaureau n'a écrit aucune méthode et son enseignement était avant tout oral, évolutif et personnalisé en fonction de chaque élève. C'est un échange vivant  où l’écoute a autant d’importance que le discours. La connaissance figée dans un écrit  ne suffit pas. L'instant présent, l'échange, l'écoute, le ressenti intérieur et émotionnel des élèves sont au coeur de cet enseignement. La transmission orale et donc la présence d'un professeur aguerri à cette méthode pédagogique est indispensable à une bonne compréhension et à la bonne application sur soi de ce qui est enseigné. Le lâcher-prise qui libère l'artiste, recherché par bon nombre de musiciens en construction, devient tout naturel et même une finalité en travaillant de cette façon.

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Robert Pichaureau le disait : "Pour bien enseigner vous devez être dans la peau de votre élève, et être à l'écoute de ses ressentis et de ses émotions" .

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   Concernant  l'apprentissage d'un instrument à vent et du chant, il a découvert qu'il existait une démarche philosophique rationnelle et émotionnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance de soi, de son corps et de son instrument. Robert Pichaureau a démontré que notre corps était le véritable instrument, et que la connaissance de son fonctionnement lors de la production du son permet de prendre conscience du lien intime entre son corps et son instrument.

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   Après des années d'une recherche acharnée, il a mis au point une méthode d'apprentissage innovante, extrêmement efficace comme anti-douleur, et pratiquement infaillible pour ceux qui ont des difficultés et qui souffrent. En suivant ses conseils, en utilisant ses remèdes et en pratiquant ses exercices, la douleur des lèvres ressentie habituellement chez 95% des instrumentistes à vent disparaît pour ne plus jamais revenir. Libérés de cette douleur, les instrumentistes à vent sont capables de lâcher-prise, se sentent libres et découvrent de nouvelles sensations intérieures et musicales. De nouvelles aptitudes se développent, comme par exemple exploiter pleinement toute la tessiture de son instrument (en particulier le sur-aigu très souvent inaccessible aux cuivres). L'endurance est aussi démultipliée.

Seuls doivent compter le plaisir et l'envie de jouer qui guident nos pas.

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